Au jour le jour

6 juillet 2012

Le droit à la liberté d’expression sur l’Internet reconnu par l’ONU

Classé dans : Actualité — Tags : — admin @ 17:07

Le texte a été adopté en dépit de l’opposition de pays tels que la Russie et l’Inde. Le texte a été présenté par le Brésil, les Etats-Unis, le Nigeria, la Suède, la Tunisie et la Turquie.

Dans un communiqué, la secrétaire d’Etat américaine Hillary Clinton s’est félicitée d’une résolution importante qui stipule clairement que tous les individus ont les mêmes droits humains et libertés fondamentales qu’ils soient sur internet ou dans le monde réel. Mme Clinton a jugé alarmante l’envolée du nombre d’affaires de censures gouvernementales ou d’individus persécutés pour ce qu’ils font sur internet, parfois pour un simple Tweet ou un SMS.

Le texte, soutenu par 83 États, affirme que les droits qui s’appliquent hors ligne, en particulier la liberté d’expression, doivent être protégés aussi en ligne, à travers n’importe quel média, et indépendamment des frontières.

La résolution appelle encore tous les États à promouvoir et faciliter l’accès à l’Internet et la coopération internationale visant à faciliter le développement des médias et des communications dans tous les pays.

Conseil Droits de l'homme - ONU

Conseil des Droits de l’homme – Nations Unies

6 mai 2012

La liberté syndicale, congés payés, semaine de 40 heures, conventions collectives.

Classé dans : Actualité — Tags : — admin @ 17:13

En 1936, forts des succès aux élections qui portent le “Front populaire” au pouvoir, les ouvriers occupent l’usine de Lafarge. Ils demandent l’application des accords de Matignon : augmentation des salaires, reconnaissance de la liberté syndicale, congés payés, semaine de 40 heures, conventions collectives… Ces revendications aboutirent après treize jours de grève.

5 mai 2012

VOUS QUI VENEZ A LIP

Classé dans : Actualité — Tags :, — admin @ 17:30

Visiteurs, amis, amies qui venez de franchir les portes de cette usine, nous hommes et femmes de LIP, nous vous souhaitons la bienvenur et nous vous remercions de cet acte de solidarité.

Peut être achèterez-vous des montres, un chomageopoly, d’autres objets ? En le faisant, vous aurez quelque chose en plus ! Ce “quelque chose en plus” - que nous voulons vous faire partager - c’est notre détermination. Depuis 18 mois, nous luttons collectivement pour sauver notre usine et poser en permanence le problème de l’emploi dans une horlogerie et une région menacées.

I) - LIP, C’EST D’ABORD 500 PERSONNES QUI FONT LE PARI DE L’EXISTENCE COMMUNAUTAIRE

Depuis Mai 1976, date de la seconde chute de LIP provoquée de façon délibérée par le patronnat et les pouvoirs publics, nous sommes confiants en la qualité de l’outil de travail, déterminés à vivre là où nous sommes, nous refusons de disparaitre et nous nous sommes progressivement organisés en commissions.

Cette organisation manifeste notre volonté :

- de sauver nos emplois

- de démontrer que LIP vit et lutte

- d’associer notre combat à celui des travailleurs et travailleuses et tout particulièrement aux chômeurs et chômeuses.

A ce jour 30 à 35 commissions fonctionnent. Nous ne pouvons les énumérer toutes. Nous tenons cependant à vous en indiquer les axes principaux.

a) les commissiones “chômage” : pour nous être chômeur c’est s’organiser collectivement. C’est aussi démontrer dans les faits la solidarité avec nos camarades. C’est pourquoi fonctionnent à LIP : un restaurant, un groupement d’achats, une bourse aux vêtements, un salon de coiffure, une garderie d’enfants, une commission d’assistance juridique et administrative, etc… Toutes ces commissions sont à la disposition des chômeurs.

b) les commissions artisanales : Elles sont multiples et correspondent à notre volonté de vivre, lutter et créer : chomageopoly, assiettes, chiffonnière, bimbeloterie, couture, pyrogravure, boules plastique, sérigraphie, minuterie de ménagère, objets divers…

c) les commissions industrielles : LIP, c’est une entreprise horlogère, et un potentiel diversifiable, en capacité d’assurer l’emploi à plusieurs centaines de peersonnes, susceptible de contribuer au développement industriel de la région. C’est pourquoi, nous avons “réactivé” ou créé les commissions suivantes : l’horlogerie, la fabrication des boites, la mécanique, le matériel médical, le transfert de technologie, etc.

d) les commissions de popularisation : il n’y a pas à LIP des commissions de production et des commissions de lutte. Produire comme nous le faisons, c’est pour nous LUTTER. Mais il faut “populariser cette lutte”, c’est pourquoi nous avons aussi des commissions : accueil, presse, cinéma, information interne et externe, etc…

II) - LIP, C’EST UNE COMMUNAUTE QUI S’ORGANISE POUR REFUSER LA PSEUDO FATALITE ECONOMIQUE

C’est un fait, les actionnaires Riboud, Renaud-Gillet et autres qui, à une époque de relative expansion économique et dans le souci de préserver leur image de “patrons sociaux”, étaient apparus comme “les sauveurs de LIP”, ont de propos délibéré, détruit ce qu’ils avaient commencé d’édifier. Deux raisons à cette éttitude : la crise économique et l’extension du chômage, la volonté de faire un exemple dans le but d’atteindre la résistance des travailleurs. C’est un fait : il est nécessaire, si nous voulons que l’horlogerie demeure, de l’organiser autour d’un plan horloger et de diversification industrielle cohérent, sinon un risque existe, à terme, d’accentuer encore la crise de l’emploi dans la région.

Est-ce ”l’horlogerie française” que Kelton, Seiko, Ebauche S.A. ? (et si Kelton fermait ses usines comme calà a été fait au Portugal et en Allemagne ?)

Cette réorganisation de l’horlogerie est la responsabilité des pouvoirs publics. Ils ne cessent de s’en démettre au profit des grands trusts multinationaux. Nous ne cesserons de proclamer leur responsabilité.

III) - LIP, C’EST UNE COMMUNAUTE QUI VIT ET CONSTRUIT

Et maintenant ? La résistance des travailleurs est grande, la dénonciation de la responsabilité des pouvoirs publics et du patronnat affirme pourtant, malgré le rapport de force développé, aucune solution n’est envisagée par les responsables.

Cette longue lutte provoque dans nos rangs une érosion qui pourrait, à terme, nous conduire à la dissolution…

Nous refusons cet aboutissement mortel.

Nous sommes encore nombreux (ses).

Notre outil de travail est “opérationnel”. Nous avons donc pris la décision de le “réanimer”.

Qu’on nous comprenne bien cependant !

Nous ne partons pas comme des capitalistes lorsqu’ils lancent une entreprise. Ceux-ci ont à leur disposition un plan industriel, des capitaux, un patron… Nous n’avons rien de tout celà. Nous partons d’abord de l’emploi, de la volonté de vivre dans cette usine et cette région, de la certitude que notre outil de travail est viable et, ce faisant, nous posons les premières pierres d’un édifice nécessaire à la vie de la région et de l’horlogerie.

Nous n’avançons pas en aveugle. Certes, nous ne possédons pas de plan, nous n’avons pas de capitaux, nous ne prétendons pas construire à nous seuls l’édifice… Mais nous avons un outil diversifié (horlogerie, micro-mécanique, mécanique, transfert technologique, matériel médical, etc…) nous avons pour nous la force de notre conviction et la solidarité active des travailleurs.

Toutes ces conditioons favorisent la “réanimation de l’usine”.

Le refus de la fatalité, la résistance organisée, le goût de réussir, la capacité d’inventer, la solidarité de ceux qui nous soutiennent, contribuent à forger notre conviction que

LIP VIT

LA VIE ET LE TRAVAIL PEUVENT “S’INVENTER AUTREMENT”

La CFDT et les LIP

4 mai 2012

Bonjour

Classé dans : Actualité — Tags : — admin @ 8:09

Bienvenue et bonne ballade.

Propulsé par WordPress